Mercredi 5 septembre, les Sanflorains étaient invités à découvrir l’évolution du Plan Local d’Urbanisme dont les différents documents sont consultables à l’accueil de la mairie et aux services techniques municipaux, avenue de Besserette.
L’ébauche de ce nouveau PLU sera approuvée en conseil municipal avant l’ouverture d’une enquête publique dans laquelle chacun pourra exprimer ses remarques.
- L’objectif est une application pour 2013.
- La dernière évolution du PLU date de 2005.
Pour Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour :
C’est un document important que nous nous devions de faire évoluer car il engage notre projet de ville, son évolution et prend en compte les nouveaux besoins de la population.
Il doit nous donner une vision sur le long terme en tenant compte des nouvelles règles d’urbanisme. Nos objectifs sont de mettre en valeur le site de Saint-Flour, d’accompagner les nouveaux modes de vie notamment en matière de déplacement, de services et d’énergies et de répondre aux besoins de logements en limitant l’extension urbaine comme le stipule désormais la loi Grenelle2 .
La rédaction du PLU, confiée à un bureau d’étude indépendant, doit intégrer l’ensemble des documents d’urbanisme qui concernent le territoire communal comme par exemple la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager, le Plan de Prévention des Risques mais aussi les contraintes environnementales telles que la directive Natura2000 ou la protection de la biodiversité par exemple.
Le PLU a aussi une dimension de prospective qui permet d’évaluer, en fonction des évolutions démographique ou économique, les besoins en terme de logements mais aussi de requalification du centre ancien, de lutte contre l’habitat indigne ou d’extension de zones d’activité.
Le Grenelle de l’environnement impose désormais une nouvelle approche qui fait l’économie de l’extension urbaine pour protéger les terres agricoles et invite à la réduction des dépenses d’énergie en particulier en matière de déplacements, insiste Pierre Jarlier, cela passe par une augmentation du coefficient d’occupation des sols, par la restauration de l’habitat vacant ou encore par une approche nouvelle des zones à lotir avec la création d’éco-quartiers par exemple.